#FeelGoodbyFauché : Yolène, Acheteuse et soigneuse dans un club de Rugby
Yolène est gestionnaire achats frais généraux pour le groupe. Quand elle ne s’occupe pas des dossiers de frais généraux pour nos agences, elle est soigneuse et encadrante pour le club de rugby de Reynies. Rencontre avec une femme de caractère, passionnée du ballon ovale.
Yolène, quel est votre rôle au sein du club ?
J’ai passé 2 ans à Septfonds et je viens tout juste de réintégrer le club de Reynies, qui est mon village d’origine. Je fais partie du staff encadrant, et j’occupe le poste de soigneuse les dimanches pendant les matchs. Je dois être présente pour strapper les joueurs et être là pour gérer les blessures, petites ou malheureusement plus importantes parfois pendant le jeu. J’aide aussi pour le secrétariat en gérant les feuilles de match, les feuilles de mouvement, et les relations avec l’arbitre.
Pourquoi faites-vous cela ?
J’ai développé une passion pour le rugby ; je suis arrivée dans le sud-ouest très jeune. J’ai commencé à suivre l’équipe de mon village Reynies. Et puis j’ai commencé à donner un coup de main. En 2015, on m’a proposé des tâches de plus en plus importantes. J’ai moi-même pratiqué le rugby pendant 2 années. C’est une ambiance que j’adore, une fois qu’on baigne dans le rugby, difficile d’en sortir !
Au début je ne m’occupais que des tâches administratives, mais la possibilité de devenir soigneuse m’a permis d’être plus proche de l’équipe et du terrain.
Le rugby, c’est une passion ? Qu’est-ce que cette passion apporte à votre travail ?
Je suis gestionnaire achats pour les frais généraux au sein du groupe. Je suis en contact avec l’ensemble des collaborateurs et effectivement il faut savoir déployer des dossiers importants rapidement. Je dois être réactive, hyper disponible et présente, et mon investissement doit être complet.
La disponibilité et l’investissement ainsi que l’envie de rendre service sont la clé. Je suis au service des agences, il faut que les frais généraux soient bien administrés afin que l’utilisation des contrats soit la plus fluide possible pour les collaborateurs. Pour le rugby, c’est pareil. Vous devez être investi et passionné, aimer aider les autres et savoir vous rendre disponible, pour que les joueurs n’aient à penser qu’au sport.
Vous officiez dans un club de rugby masculin. Après le grand coup de projecteur sur les femmes dans le football, pensez-vous que la même chose arrivera dans le rugby ?
Pour ce qui est des relations femmes-hommes dans le rugby, pour l’instant il faut un caractère qui va permettre de se faire respecter. Ensuite, ça se fait naturellement, ça passe bien auprès des équipes. Me concernant, dès qu’ils voient qu’ils peuvent compter sur moi et que je m’investis, il n’y a pas de souci.
En revanche, j’ai été présidente de club à 26 ans, et là c’était compliqué, surtout par rapport aux partenaires. J’étais très suivie par le comité Tarn et Garonne de rugby, qui était enchanté d’amener de la mixité. Mais aujourd’hui une femme présidente de club, surtout masculin, ce n’est pas encore dans les mœurs, même si ça commence à bouger. Le problème c’est qu’à mon niveau, ce sont surtout des présidents d’un certain âge, tous des hommes… J’ai eu du mal à trouver ma place, alors j’ai préféré arrêter et revenir sur le terrain et me remettre à proximité du jeu. Mais le rugby féminin se démocratise, il y a de plus en plus d’équipes de filles. On va finir par y arriver en commençant par le staff et les équipes dirigeantes, qui se féminisent de plus en plus, même dans les clubs masculins.
Aujourd’hui, c’est le début de la coupe du monde de rugby au Japon, quel est votre pronostic pour l’équipe de France ?
Chez Fauché, le service communication a mis en place une plateforme en ligne de pronostics. On peut gagner des goodies, des smartbox etc. On en discute dans les bureaux, c’est une super idée, très ludique et qui implique tout le monde. Mon pronostic à moi n’est pas très bon pour la France, mais j’espère qu’ils me feront mentir et qu’on passera les barrages. Je parierai plus sur Nouvelle-Zélande et un beau parcours de l’Irlande par exemple.
